Résumé
Contexte
Objectif
Issues
Méthodes
Résultats
Conclusions
Données
Valeurs
Avantages, désavantages et coûts
Déclarations sommaires
- 1.Les SUA constituent un trouble courant qui affecte les femmes en âge de procréer et qui exerce des effets considérables sur les plans social et économique. (II-2)
- 2.La terminologie contemporaine utilisée pour décrire les SUA chez les femmes en âge de procréer vise à simplifier les définitions et à fournir des descriptions standard en ce qui concerne les symptômes présentés par la patiente. (III)
- 3.Les conséquences des SUA sur la santé globale d’une femme déterminent le degré d’intervention pouvant s’avérer requis. (II-2)
- 4.Une anamnèse et un examen physique exhaustifs indiqueront souvent la cause des SUA, et détermineront la nécessité de procéder à d’autres explorations et de mettre en œuvre d’autres traitements. (III).
- 5.L’imagerie et l’hystéroscopie offrent au clinicien des renseignements additionnels qui contribuent à l’évaluation et au traitement de la patiente, lorsque les circonstances le permettent. (I).
- 6.Une fois que la présence d’une tumeur maligne ou d’une pathologie pelvienne significative a été écartée, la mise en œuvre d’un traitement médical constitue une option thérapeutique de première intention efficace pour ce qui est des saignements utérins anormaux. (I)
- 7.La mise en œuvre d’un traitement médical adapté aux objectifs thérapeutiques, aux souhaits en matière de contraception, aux pathologies médicales sous-jacentes et à la tolérance quant aux effets indésirables d’une patiente donnée permettra de favoriser l’observance et de maximiser la probabilité de réussite du traitement. (III)
- 8.Les techniques d’ablation non hystéroscopiques offrent, en matière de satisfaction de la patiente, des résultats semblables à ceux de l’ablation hystéroscopique traditionnelle, en plus de compter moins de risques de complication et de nécessiter une anesthésie moindre. (I-A)
- 9.L’hystérectomie constitue un traitement définitif contre les saignements utérins anormaux. (I)
- 10.Les saignements utérins anormaux attribuables à des fibromes sous-muqueux peuvent être pris en charge au moyen d’une myomectomie hystéroscopique. (I)
- 11.Les troubles hémostatiques héréditaires peuvent constituer une cause sous-jacente de saignements utérins anormaux, la maladie de von Willebrand étant présente dans la majorité de ces cas. (II-2)
- 12.Les saignements menstruels abondants aigus peuvent donner lieu à une anémie significative et nécessiter des soins de première urgence. (III)
- 13.Chez les adolescentes, les SUA découlent plus souvent qu’autrement d’une dysfonction ovulatoire associée à l’immaturité de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien. (II-2)
Recommandations
- 1.L’adoption d’une terminologie internationale standardisée devrait être envisagée pour ce qui est des SUA. (III-C)
- 2.La tenue d’un hémogramme complet est recommandée chez les femmes qui présentent des saignements abondants ou prolongés. (II-2A)
- 3.En présence de toute possibilité de grossesse, une analyse d’urine sensible ou un test sérique de grossesse devrait être mené. (III-C)
- 4.Le dépistage des troubles de la coagulation ne devrait être envisagé que chez les femmes qui présentent des antécédents de saignements menstruels abondants remontant à la ménarche ou des antécédents personnels ou familiaux de saignements anormaux. (II-2B)
- 5.Le tenue de tests de la fonction thyroïdienne n’est pas indiquée, sauf en présence de constatations cliniques laissant entrevoir un possible indice de suspicion de maladie thyroïdienne. (II-2D)
- 6.Lorsque la tenue d’une imagerie s’avère indiquée, l’échographie transvaginale devrait constituer la modalité de première intention dans le cas des SUA. (I-A)
- 7.L’échohystérographie avec injection de liquide intra-utérin et l’hystéroscopie diagnostique devraient être utilisées aux fins du diagnostic et de la caractérisation des anomalies intra-utérines discrètes (telles que les fibromes sous-muqueux). (I-A)
- 8.Le recours à la biopsie endométriale devrait être envisagé chez les femmes de plus de 40 ans qui présentent des saignements ou chez les femmes dont les saignements ne réagissent pas au traitement médical, ainsi que chez les jeunes femmes qui présentent des facteurs de risque de cancer de l’endomètre. (II-2A)
- 9.La biopsie endométriale menée en cabinet devrait remplacer la dilatation-curetage de l’utérus à titre de modalité initiale d’évaluation de l’endomètre chez ces femmes. (II-2A)
- 10.Les lésions focales de l’endomètre qui nécessitent une biopsie devraient être prises en charge au moyen d’une évaluation guidée par hystéroscopie. (II-2A)
- 11.Des options non hormonales, telles que les AINS et les antifibrinolytiques, peuvent être utilisées efficacement pour assurer la prise en charge des saignements menstruels abondants dont la manifestation est principalement cyclique ou prévisible. (I-A)
- 12.Les contraceptifs oraux combinés, l’acétate de médroxyprogestérone-retard et le système intra-utérin à libération de lévonorgestrel permettent une diminution considérable des saignements menstruels et devraient être utilisés pour traiter les femmes présentant des saignements utérins anormaux qui souhaitent obtenir une contraception efficace. (I-A)
- 13.Les progestatifs cycliques administrés pendant la phase lutéale ne permettent pas une diminution efficace de la perte sanguine; ainsi, ils ne devraient pas être utilisés à titre de traitement visant particulièrement les saignements menstruels abondants. (I-E)
- 14.Le danazol et les agonistes de la GnRH permettront une diminution efficace des saignements menstruels, et pourraient être utilisés en présence de scénarios dans le cadre desquels l’utilisation d’autres traitements médicaux ou chirurgicaux a échoué ou est contre-indiquée. (I-C)
- 15.Les patientes qui prennent un agoniste de la GnRH pendant plus de six mois devraient se voir prescrire une hormonothérapie de compensation, lorsque celle-ci n’a pas déjà été mise en œuvre au début du traitement à l’agoniste de la GnRH. (I-A)
- 16.Le SIU à libération d’un progestatif donne lieu à l’obtention d’issues semblables à celles de l’ablation de l’endomètre chez les femmes qui présentent des saignements menstruels abondants; ainsi, son utilisation pourrait être prise en considération avant d’avoir recours à une intervention chirurgicale. (I-A)
- 17.Chez des candidates appropriées, les techniques d’ablation non hystéroscopiques devraient être les méthodes d’ablation à privilégier, et ce, en raison de leur efficacité et de leur innocuité supérieures, par comparaison avec les techniques hystéroscopiques. (I-A)
- 18.À l’exception des AINS, les mêmes agents médicaux qui sont utilisés pour assurer la prise en charge des saignements menstruels abondants chez les femmes présentant une coagulation normale peuvent être efficacement utilisés chez les femmes atteintes de troubles hémostatiques héréditaires. (II-1B)
- 19.Le recours à une approche multidisciplinaire constitue la meilleure façon d’assurer la prise en charge des femmes atteintes de troubles hémostatiques héréditaires qui connaissent des saignements menstruels considérablement abondants ou chez lesquelles le traitement médical conventionnel a échoué. (III-C)
- 20.La planification de l’hystérectomie ou la mise en œuvre d’un traitement faisant appel à des produits sanguins devraient être menées en consultation avec un hématologue dans le cas des patientes atteintes de troubles hémostatiques héréditaires. (III-C)
- 21.Les saignements menstruels abondants aigus devraient faire l’objet d’une prise en charge sans délai et de façon systématique, et ce, afin de minimiser la morbidité chez la patiente et la nécessité d’avoir recours à une transfusion sanguine. (III-C)
- 22.Les oestrogènes à forte dose et l’acide tranexamique peuvent contribuer à atténuer ou à juguler les saignements menstruels abondants aigus. (III-C)
- 23.Chez les adolescentes qui connaissent des saignements menstruels abondants à la ménarche ou peu après, l’anamnèse et les explorations devraient comprendre une évaluation visant à déterminer la présence d’un trouble hémostatique sous-jacent. (II-2A)
Mots clés
Abréviations:
AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens), AMP (acétate de médroxyprogestérone), AMPR (acétate de médroxyprogestérone-retard), ß-hCG (bêta-gonadotrophine chorionique humaine), CHC (contraceptifs hormonaux combinés), CO (contraceptif oral), COC (contraceptifs oraux combinés), EIL (échohystérographie avec injection de liquide intra-utérin), FIGO (Fédération internationale d'obstétrique et de gynécologie), GnRH (gonadolibérine), HPNCC (cancer colique héréditaire sans polypose), IV (intraveineuse), LNG (lévonorgestrel), NET (noréthindrone (ou noréthistérone)), SIU (système intra-utérin), SIU-LNG (système intra-utérin à libération de lévonorgestrel), SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), SUA (saignements utérins anormaux), TEV (thromboembolie veineuse), vWF (facteur von Willebrand)Comité de pratique clinique - gynécologie
Introduction. Introduction
Niveaux de résultats | Catégories de recommandations |
---|---|
|
|
- 1.Les saignements utérins anormaux constituent un trouble courant qui affecte les femmes en âge de procréer et qui exerce des effets considérables sur les plans social et économique. (II-2)
Chapitre 1. Définitions
Terminologie pour ce qui est des variations en ce qui concerne les saignements menstruels | ||||
---|---|---|---|---|
Volume | Régularité | Fréquence | Durée | Autre |
Abondants | Irréguliers | Fréquents | Prolongés | Intermenstruels |
Normaux | Réguliers | Normaux | Normaux | Prémenstruels |
Légers | Absents | Peu fréquents | Écourtés | Métrorragie |
Caractéristiques | Terminologie | Description |
---|---|---|
Volume | Saignements menstruels abondants | Perte de sang menstruel excessive qui affecte la qualité de vie physique, affective, sociale et matérielle de la patiente, et qui peut se manifester seule ou conjointement avec d'autres symptômes |
Régularité (Variation normale ± 2 à 20 jours) | Saignements menstruels irréguliers | Une plage d'intervalles sans saignement de diverses durées dépassant 20 jours au cours d'une période de référence de 90 jours |
Absence de saignement menstruel (aménorrhée) | Aucun saignement au cours d'une période de 90 jours | |
Fréquence (Normale, tous les 24 à 38 jours) | Saignements menstruels peu fréquents | Saignements à des intervalles > 38 jours (1 ou 2 épisodes au cours d'une période de 90 jours) |
Saignements menstruels fréquents | Saignements à des intervalles < 24 jours. (Plus de 4 épisodes au cours d'une période de 90 jours) | |
Durée (Normale, de 3 à 8 jours) | Saignements menstruels prolongés | Décrit la perte de sang menstruel dont la durée dépasse 8 jours |
Saignements menstruels écourtés | Décrit la perte de sang menstruel dont la durée est inférieure à 3 jours | |
Saignements irréguliers, non menstruels | Intermenstruels | Épisodes irréguliers de saignements, souvent légers et courts, qui surviennent entre des périodes menstruelles autrement plutôt normales |
Post coïtaux | Saignements à la suite de relations sexuelles avec pénétration | |
Microrragie prémenstruelle et post-menstruelle | Saignements qui peuvent survenir de façon régulière pendant un ou plusieurs jours, avant ou après la période menstruelle reconnue | |
Saignements se manifestant à l'extérieur de la plage des années de fertilité | Saignements postménopausiques (SPM) | Saignements se manifestant plus d'une année après le début reconnu de la ménopause |
Règles précoces | Saignements se manifestant avant l'âge de 9 ans | |
SUA aigus ou chroniques | SUA aigus | Un épisode de saignement (chez une femme en âge de procréer qui n'est pas enceinte) dont la quantité justifie la mise en œuvre immédiate d'une intervention pour mettre fin à la perte sanguine |
SUA chroniques | Saignements dont la durée, la fréquence et/ou le volume sont anormaux et qui se sont manifestés pendant la majeure partie des six derniers mois |
- 2.La terminologie contemporaine utilisée pour décrire les saignements utérins anormaux chez les femmes en âge de procréer vise à simplifier les définitions et à fournir des descriptions standard en ce qui concerne les symptômes présentés par la patiente. (III)
- 3.Les conséquences des saignements utérins anormaux sur la santé globale d’une femme déterminent le degré d’intervention pouvant s’avérer requis. (II-2)
- 1.L’adoption d’une terminologie internationale standardisée devrait être envisagée pour ce qui est des saignements utérins anormaux. (III-C)
Chapitre 2. Évaluation
Anamnèse, examen physique et tests de laboratoire
- •les symptômes semblant indiquer une anémie (c.-à-d. l’étourdissement, l’essoufflement au cours de l’activité physique);
- •les antécédents sexuels et génésiques (c.-à-d. la contraception, le risque de grossesse et d’infections transmissibles sexuellement, le souhait de connaître un jour une grossesse, l’infertilité, le dépistage cervical);
- •les effets sur le fonctionnement sexuel et social, et sur la qualité de vie;
- •les symptômes semblant indiquer la présence de causes de saignements intéressant l’organisme entier, telles que l’hypothyroïdie, l’hyperprolactinémie, les troubles de la coagulation, le syndrome des ovaires polykystiques, les troubles surrénaliens ou hypothalamiques;
- •les symptômes connexes, tels que la leucorrhée ou les odeurs vaginales, les douleurs ou les pressions pelviennes.
Anticoagulants |
Antidépresseurs (inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine et agents tricycliques) 1 |
Contraceptifs hormonaux |
Tamoxifène |
Antipsychotiques (première génération et risperidone) 2 , 3 |
Corticostéroïdes |
Plantes médicinales : ginseng 4 , vitex agnus-castus, dan shen6 |
Évaluation générale | Examen gynécologique |
---|---|
Signes vitaux | Inspection : Vulve, vagin, col utérin, anus et urètre |
Poids/IMC | Examen bimanuel de l'utérus et des structures annexielles |
Examen de la thyroïde | Examen rectal, lorsque la présence de saignements rectaux est soupçonnée ou en présence d'un risque de pathologie concomitante |
Examen de la peau (pâleur, contusions, vergetures, hirsutisme, pétéchies) | Dépistage : Frottis de Pap, cultures cervicales (en présence d'un risque d'ITS) |
Examen abdominal (masse, hépatosplénomégalie) |
National Collaborating Centre for Women’s and Children’s Health; National Institute for Health and Clinical Excellence. Clinical guideline CG44: heavy menstrual bleeding. London: Royal College of Obstetricians and Gynaecologists. Disponible : http://www.nice.org.uk/nicemedia/live/11002/30401/30401.pdf. Consulté le 14 février 2013.
New Zealand National Health Committee Working Party. Guidelines for the management of heavy menstrual bleeding. National Health Committee 1998. Disponible : http://www.nzgg.org.nz/guidelines/0032/HMB_fulltext.pdf. Consulté le 14 février 2013.
National Collaborating Centre for Women’s and Children’s Health; National Institute for Health and Clinical Excellence. Clinical guideline CG44: heavy menstrual bleeding. London: Royal College of Obstetricians and Gynaecologists. Disponible : http://www.nice.org.uk/nicemedia/live/11002/30401/30401.pdf. Consulté le 14 février 2013.
New Zealand National Health Committee Working Party. Guidelines for the management of heavy menstrual bleeding. National Health Committee 1998. Disponible : http://www.nzgg.org.nz/guidelines/0032/HMB_fulltext.pdf. Consulté le 14 février 2013.
New Zealand National Health Committee Working Party. Guidelines for the management of heavy menstrual bleeding. National Health Committee 1998. Disponible : http://www.nzgg.org.nz/guidelines/0032/HMB_fulltext.pdf. Consulté le 14 février 2013.
National Collaborating Centre for Women’s and Children’s Health; National Institute for Health and Clinical Excellence. Clinical guideline CG44: heavy menstrual bleeding. London: Royal College of Obstetricians and Gynaecologists. Disponible : http://www.nice.org.uk/nicemedia/live/11002/30401/30401.pdf. Consulté le 14 février 2013.
Classification palm-coein figo des sua
Causes structurelles | Causes non structurelles |
---|---|
Polypes | Coagulopathie |
Adénomyose | Dysfonctionnement ovulatoire (Ovulatory dysfunction) |
Léiomyomes | Endométriales (trouble primaire des mécanismes régulant l'« hémostase » endométriale locale) |
– Sous-muqueux | |
– Autres | |
Malignité et | latrogène |
hyperplasie | Non encore déterminées |
- 4.Une anamnèse et un examen physique exhaustifs indiqueront souvent la cause des saignements utérins anormaux, et détermineront la nécessité de procéder à d’autres explorations et de mettre en œeuvre d’autres traitements. (III)
- 2.La tenue d’un hémogramme est recommandée chez les femmes qui présentent des saignements abondants ou prolongés. (II-2A)
- 3.En présence de toute possibilité de grossesse, une analyse d’urine sensible ou un test sérique de grossesse devrait être mené. (III-C)
- 4.Le dépistage des troubles de la coagulation ne devrait être envisagé que chez les femmes qui présentent des antécédents de saignements menstruels abondants remontant à la ménarche ou des antécédents personnels ou familiaux de saignements anormaux. (II-2B)
- 5.La tenue de tests de la fonction thyroïdienne n’est pas indiquée, sauf en présence de constatations cliniques laissant entrevoir un possible indice de suspicion de maladie thyroïdienne. (II-2D)
Imagerie et pathologie
Imagerie et hystéroscopie
- •lorsque l’examen semble indiquer que les saignements sont attribuables à des causes structurelles;
- •à la suite de l’échec d’un traitement conservateur;
- •en présence d’un risque de tumeur maligne
Échographie
- 1.Évaluation endométriale par échographie : L’endomètre est mesuré comme étant l’épaisseur antérieure-postérieure maximale de l’écho sur une vue transvaginale longitudinale de l’utérus. Chez une femme préménopausée, l’épaisseur de l’endomètre normal varie, en fonction du cycle menstruel, de 4 mm au cours de la phase folliculaire à jusqu’à 16 mm au cours de la phase lutéale.
- 2.L’EIL est une modalité d’imagerie utile, avant la tenue planifiée d’interventions hystéroscopiques ou laparoscopiques (visant des fibromes, des polypes et des anomalies utérines), pour s’assurer que ces interventions se dérouleront en toute sûreté et de façon appropriée.
IRM
Hystéroscopie
- 5.L’imagerie et l’hystéroscopie offrent au clinicien des renseignements additionnels qui contribuent à l’évaluation et au traitement de la patiente, lorsque les circonstances le permettent. (I)
- 6.Lorsque la tenue d’une imagerie s’avère indiquée, l’échographie transvaginale devrait constituer la modalité de première intention dans le cas des saignements utérins anormaux. (I-A)
- 7.L’échohystérographie avec injection de liquide intra-utérin et l’hystéroscopie diagnostique devraient être utilisées aux fins du diagnostic et de la caractérisation des anomalies intra-utérines discrètes (telles que les fibromes sous-muqueux). (I-A)
Biopsie et évaluation endométriales
Évaluation endométriale chez les femmes préménopausées qui présentent une ménorragie
Facteurs de risque pour ce qui est des tumeurs précancéreuses et cancéreuses de l’endomètre
Âge |
Obésité (IMC > 30 kg/m2) |
Nulliparité |
SOPK |
Diabète |
HNPCC |
Biopsie endométriale
- 1.Indications de la biopsie endométriale chez les femmes qui présentent des saignements utérins anormaux
- •Âge > 40 ans
- •Facteurs de risque de cancer de l’endomètre (reportez-vous au Tableau 2.4)
- •Échec du traitement médical
- •Métrorragie considérable
- •
- 2.Envisagez d’avoir recours à la biopsie endométriale chez les femmes qui connaissent des règles sporadiques semblant indiquer la présence de cycles anovulatoires.
Dilatation-curetage
- 8.Le recours à la biopsie endométriale devrait être envisagé chez les femmes de plus de 40 ans qui présentent des saignements ou chez les femmes dont les saignements ne réagissent pas au traitement médical, ainsi que chez les jeunes femmes qui présentent des facteurs de risque de cancer de l’endomètre. (II-2A)
- 9.La biopsie endométriale menée en cabinet devrait remplacer la dilatation-curetage de l’utérus à titre de modalité initiale d’évaluation de l’endomètre chez ces femmes. (II-2A)
- 10.Les lésions focales de l’endomètre qui nécessitent une biopsie devraient être prises en charge au moyen d’une évaluation guidée par hystéroscopie. (II-2A)
Chapitre 3. Traitement médical
Survol
Non hormonales | Anti-inflammatoires non stéroïdiens |
Antifibrinolytiques | |
Hormonales | Contraceptifs hormonaux combinés |
Système intra-utérin à libération de lévonorgestrel | |
Progestatifs oraux (longue phase, jours 5 à 26) | |
Acétate de médroxyprogestérone-retard | |
Danazol | |
Agonistes de la GnRH |
Traitements non hormonaux
AINS
- Reid P.C.
- Virtanen-Kari S.
Antifibrinolytiques
Traitements hormonaux
Contraceptifs hormonaux combinés
Progestatifs oraux
Progestatif injectable
Système intra-utérin à libération de lévonorgestrel
Danazol
Agonistes de la gonadolibérine
- L’utilisation à long terme d’agonistes de la GnRH en présence de saignements anormaux devrait être limitée aux scénarios dans le cadre desquels l’utilisation d’autres traitements médicaux ou chirurgicaux est contre-indiquée.
- 6.Une fois que la présence d’une tumeur maligne ou d’une pathologie pelvienne significative a été écartée, la mise en œuvre d’un traitement médical constitue une option thérapeutique de première intention efficace pour ce qui est des saignements utérins anormaux. (I)
- 7.La mise en œuvre d’un traitement médical adapté aux objectifs thérapeutiques, aux souhaits en matière de contraception, aux pathologies médicales sous-jacentes et à la tolérance quant aux effets indésirables d’une patiente donnée permettra de favoriser l’observance et de maximiser la probabilité de réussite du traitement. (III)
- 11.Des options non hormonales, telles que les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les antifibrinolytiques, peuvent être utilisées efficacement pour assurer la prise en charge des saignements menstruels abondants dont la manifestation est principalement cyclique ou prévisible. (I-A)
- 12.Les contraceptifs oraux combinés, l’acétate de médroxyprogestérone-retard et le système intra-utérin à libération de lévonorgestrel permettent une diminution considérable des saignements menstruels et devraient être utilisés pour traiter les femmes présentant des saignements utérins anormaux qui souhaitent obtenir une contraception efficace. (I-A)
- 13.Les progestatifs cycliques administrés pendant la phase lutéale ne permettent pas une diminution efficace de la perte sanguine; ainsi, ils ne devraient pas être utilisés à titre de traitement visant particulièrement les saignements menstruels abondants. (I-E)
- 14.Le danazol et les agonistes de la gonadolibérine permettront une diminution efficace des saignements menstruels, et pourraient être utilisés en présence de scénarios dans le cadre desquels l’utilisation d’autres traitements médicaux ou chirurgicaux a échoué ou est contre-indiquée. (I-C)
- 15.Les patientes qui prennent un agoniste de la gonadolibérine pendant plus de six mois devraient se voir prescrire une hormonothérapie de compensation, lorsque celle-ci n’a pas déjà été mise en œuvre au début du traitement à l’agoniste de la gonadolibérine. (I-A)
Chapitre 4. Prise en charge chirurgicale
APERÇU
- •l’absence de réaction au traitement médical;
- •l’incapacité d’avoir recours aux modalités du traitement médical (c.-à-d. effets indésirables, contre-indications);
- •une anémie significative;
- •les effets sur la qualité de vie;
- •la présence concomitante d’une pathologie utérine (gros fibromes utérins, hyperplasie endométriale).
- •dilation-curetage utérin;
- •polypectomie hystéroscopique;
- •ablation de l’endomètre;
- •myomectomie;
- •hystérectomie.

Comparaison entre l’hystéroscopie et l’ablation de l’endomètre
- 1.confirmer que la patiente ne souhaite plus de grossesses;
- 2.exiger l’utilisation d’un moyen de contraception;
- 3.écarter la présence possible d’une pathologie utérine sous-jacente (c.-à-d. l’hyperplasie ou une tumeur maligne);
- 4.définir clairement les attentes (satisfaction de la patiente, et non l’aménorrhée);
- 5.discuter du risque de devoir procéder à une hystérectomie à l’avenir.
- 8.Les techniques d’ablation non hystéroscopiques offrent, en matière de satisfaction de la patiente, des résultats semblables à ceux de l’ablation hystéroscopique traditionnelle, en plus de compter moins de risques de complication et de nécessiter une anesthésie moindre. (I-A)
- 16.Le système intra-utérin à libération d’un progestatif donne lieu à l’obtention d’issues semblables à celles de l’ablation de l’endomètre chez les femmes qui présentent des saignements menstruels abondants; ainsi, son utilisation pourrait être prise en considération avant d’avoir recours à une intervention chirurgicale. (I-A)
- 17.Chez des candidates appropriées, les techniques d’ablation non hystéroscopiques devraient être les méthodes d’ablation à privilégier, et ce, en raison de leur efficacité et de leur innocuité supérieures, par comparaison avec les techniques hystéroscopiques. (I-A)
Hystérectomie
- 9.L’hystérectomie constitue un traitement définitif contre les saignements utérins anormaux. (I)
Fibromes
- 10.Les saignements utérins anormaux attribuables à des fibromes sous-muqueux peuvent être pris en charge au moyen d’une myomectomie hystéroscopique. (I)
Chapitre 5. Scénarios particuliers
Troubles hémostatiques héréditaires
- 11.Les troubles hémostatiques héréditaires peuvent constituer une cause sous-jacente de saignements utérins anormaux, la maladie de von Willebrand étant présente dans la majorité de ces cas. (II-2)
- 18.À l’exception des anti-inflammatoires non stéroïdiens, les mêmes agents médicaux qui sont utilisés pour assurer la prise en charge des saignements menstruels abondants chez les femmes présentant une coagulation normale peuvent être efficacement utilisés chez les femmes atteintes de troubles hémostatiques héréditaires. (II-1B)
- 19.Le recours à une approche multidisciplinaire constitue la meilleure façon d’assurer la prise en charge des femmes atteintes de troubles hémostatiques héréditaires qui connaissent des saignements menstruels considérablement abondants ou chez lesquelles le traitement médical conventionnel a échoué. (III-C)
- 20.La planification de l’hystérectomie ou la mise en œuvre d’un traitement faisant appel à des produits sanguins devraient être menées en consultation avec un hématologue dans le cas des patientes atteintes de troubles hémostatiques héréditaires. (III-C)
Saignements aigus
Stabilisation de la patiente
Examen / diagnostic
- •Bien qu’un diagnostic s’avère requis, les mesures permettant la tenue d’une biopsie devrait être prises de façon opportune. Lorsque des saignements utérins sont en cause, une biopsie peut être menée; toutefois, les résultats de celle-ci ne modifieront pas la prise en charge des cas aigus (ces résultats pourraient même ne pas être précis lorsque les saignements sont importants).
- •La tenue d’une échographie contribuera à déterminer la présence de fibromes, d’une pathologie ovarienne ou d’autres causes de saignement.
- •La tenue d’analyses sanguines visant l’anémie et, dans les cas de perte sanguine importante, d’un bilan sanguin visant la coagulation intravasculaire disséminée devrait être envisagée.
Prise en charge des saignements utérins aigus
- •L’administration d’œstrogènes conjugués par intraveineuse à raison de 25 mg toutes les 6 heures13,14.
- •Les œstrogènes administrés par voie orale et/ou les COC à fortes doses constituent la plus simple forme de traitement (un total de 100 μg d’éthinylestradiol est souvent inclus). Parmi les schémas posologiques suggérés, on trouve l’administration de deux comprimés de 35 μg de COC (œstrogènes) par jour pendant cinq jours; par la suite, un comprimé est administré par jour. Ce traitement peut accompagner le traitement par intraveineuse susmentionné.
- •La nausée est un effet indésirable courant des oestrogènes à forte dose; elle devrait donc être atténuée au moyen d’anti-nauséeux, au besoin14.
- •Un traitement à l’acide tranexamique peut également être mis en œuvre, à raison de 1 000 mg q6h IV ou PO.
- •Parmi les solutions de rechange aux schémas posologiques susmentionnés, on trouve les progestatifs à forte dose tels que l’AMP (de 10 à 20 mg, deux fois par jour) ou l’acétate de mégestrol (de 20 à 60 mg, deux fois par jour)
Traitement d’entretien
Incapacité d’administrer un traitement médical ou échec de ce dernier
- 12.Les saignements menstruels abondants aigus peuvent donner lieu à une anémie significative et nécessiter des soins de première urgence. (III)
- 21.Les saignements menstruels abondants aigus devraient faire l’objet d’une prise en charge sans délai et de façon systématique, et ce, afin de minimiser la morbidité chez la patiente et la nécessité d’avoir recours à une transfusion sanguine. (III-C)
- 22.Les oestrogènes à forte dose et l’acide tranexamique peuvent contribuer à atténuer ou à juguler les saignements menstruels abondants aigus. (III-C)
Population adolescente
Évaluation
Traitement
- 13.Chez les adolescentes, les saignements utérins anormaux découlent plus souvent qu’autrement d’une dysfonction ovulatoire associée à l’immaturité de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien. (II-2)
- 1.Chez les adolescentes, la sélection d’un traitement médical pour contrer les SUA devrait prendre en considération les besoins en matière de contraception. Les contraceptifs réversibles à action prolongée peuvent également être considérés comme étant des traitements de première intention chez les adolescentes actives sur le plan sexuel, de même que chez les adolescentes qui ne le sont pas (conjointement avec des services de counseling personnalisés).
- 2.La présence d’une oligoménorrhée à l’âge de 15 ans constitue un facteur grandement prédictif de la persistance de l’irrégularité du cycle aux débuts de l’âge adulte et justifie la tenue d’une exploration.
- 23.Chez les adolescentes qui connaissent des saignements menstruels abondants à la ménarche ou peu après, l’anamnèse et les explorations devraient comprendre une évaluation visant à déterminer la présence d’un trouble hémostatique sous-jacent. (II-2A)
Annexe
Traitement | Dose / posologie | Mécanisme | Contre-indications | Effets indésirables | Efficacité / avantages | Contraception |
---|---|---|---|---|---|---|
Hormonal | ||||||
CHC (contraceptifs hormonaux combinés) | 1. Administration quotidienne d’un comprimé (COC) pendant 21 jours chaque mois 2. Posologie continue ou prolongée 3. Anneau ou timbre contraceptif utilisé de façon cyclique ou continue | Suppression de l’axe hypophyso-ovarien, atrophie endométriale | Antécédents de TEV ou d’AVC, hypertension non maîtrisée, fumer > 15 cig./jour pendant 35 ans, migraine accompagnée d’aura, cancer du sein, coronaropathie, maladie rénale / hépatique en poussée évolutive | Sensibilité mammaire, changement d’humeur, rétention hydrique, métrorragie Rare : TEV, AVC, IM | Régularité menstruelle, réduction de la PSM de l’ordre de 20 % à 50 %, atténuation de la dysménorrhée et du SPM | Oui |
SIU-LNG | 20 μg de LNG administrés localement par période de 24 heures, un SIU pendant jusqu’à 5 ans | Suppression locale de la vascularité et de la prolifération endométriales | Pathologie intracavitaire importante, cancer du sein, SIP récurrent / récent | Saignements irréguliers au cours des six premiers mois, sensibilité mammaire, acné, crampes, maux de tête | Réduction de la PSM de l’ordre de 70% à 97%, aménorrhée chez jusqu’à 80 % des femmes à 1 an, atténuation de la dysménorrhée | Oui |
Progestérone cyclique par voie orale | AMP à raison de 5 à 10 mg po pendant de 10 à 14 jours (lutéal, anovulatoire), NET à raison de 5 mg tid du 5e jour au 26e jour (longue phase, ovulatoire) | Inhibe la prolifération endométriale | Grossesse, cancer du sein, maladie hépatique | Sensibilité mammaire, changement d’humeur, ballonnement, acné, maux de tête, gain pondéral | Réduction des saignements d’un ordre pouvant atteindre jusqu’à 87 %, dans le cas du schéma posologique « longue phase » | Non (mais la capacité d’obtenir une grossesse sera réduite pendant le traitement) |
Injection de progestérone | AMPR 150 mg IM tous les 90 jours | Inhibe la stéroïdogénèse ovarienne et la prolifération endométriale | Grossesse, cancer du sein, maladie hépatique en poussée évolutive, tumeurs hépatiques | Saignements irréguliers, sensibilité mammaire, gain pondéral, changement d’humeur, baisse de la DMO (réversible) | Aménorrhée chez 60 % des femmes à 12 mois, chez 68 % à 24 mois | Oui |
Danazol | De 100 à 400 mg po par jour | Inhibition de la stéroïdogénèse ovarienne, atrophie endométriale | Maladie hépatique | Gain pondéral, acné, crampes musculaires, trouble GI, irritabilité | Réduction de la PSM de l’ordre de 80 %, aménorrhée dans 20 % des cas, oligoménorrhée dans 70 % des cas | Non |
Agonistes de la GnRH | Acétate de leuprolide (Lupron) IM tous les mois, pendant de 3 à 6 mois (traitement de compensation recommandé lorsque l’utilisation dépasse 6 mois) | Arrêt de la stéroïdogénèse ovarienne, atrophie endométriale | Allergie, présence soupçonnée d’une grossesse | symptômes hypo-œstrogéniques (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, sécheresse vaginale), ostéalgie, perte de DMO, changement d’humeur | Arrêt des saignements chez 89 % des femmes à 3-4 semaines | Non |
Non hormonal | ||||||
AINS | Naprosyn 500 mg od-bid, ibuprofène 600 - 1 200 mg od, acide méfénamique 500 mg od débutant le 1er jour ou le jour avant les règles pendant de 3 à 5 jours ou jusqu’à la cessation | Baisse des prostaglandines endométriales | Allergie, maladie rénale, hypertension non traitée, troubles plaquettaires ou de la coagulation, ulcères gastroduodénaux ou gastrite en poussée évolutive | Indigestion, aggravation / exacerbation de l’asthme, de la gastrite ou des ulcères gastroduodénaux | Réduction de la PSM de l’ordre de 20 % à 50 %, atténuation de la dysménorrhée dans 70 % des cas | Non |
Antifibrinolytiques | Acide tranexamique (Cyclokapron) 1 g po qid, 4 g po par jour en dose unique, pendant les règles | Inhibition réversible des activateurs du plasminogène, inhibition de la fibrinolyse | Antécédents de TEV | Indigestion, diarrhée, maux de tête, crampes dans les jambes | Réduction de la PSM de l’ordre de 40 % à 59 % | Non |
Références
Introduction
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