Résumé
Contexte
Objectifs
Issues
Résultats
Niveaux de résultats | Catégories de recommandations |
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I: Résultats obtenus dans le cadre d’au moins un essai comparatif convenablement randomisé. | A. On dispose de données suffisantes pour appuyer la mesure clinique de prévention. |
II-1: Résultats obtenus dans le cadre d’essais comparatifs non randomisés bien conçus. | B. On dispose de données acceptables pour appuyer la mesure clinique de prévention. |
II-2: Résultats obtenus dans le cadre d’études de cohortes (prospectives ou rétrospectives) ou d’études analytiques cas-témoins bien conçues, réalisées de préférence dans plus d’un centre ou par plus d’un groupe de recherche. | C. Les données existantes sont contradictoires et ne permettent pas de formuler une recommandation pour ou contre l’usage de la mesure clinique de prévention; cependant, d’autres facteurs peuvent influer sur la prise de décision. |
II-3: Résultats découlant de comparaisons entre différents moments ou différents lieux, ou selon qu’on a ou non recours à une intervention. Des résultats de première importance obtenus dans le cadre d’études non comparatives (par exemple, les résultats du traitement à la pénicilline, dans les années 1940) pourraient en outre figurer dans cette catégorie. | D. On dispose de données acceptables pour déconseiller la mesure clinique de prévention. E. On dispose de données suffisantes pour déconseiller la mesure clinique de prévention. |
III: Opinions exprimées par des sommités dans le domaine, fondées sur l’expérience clinique, études descriptives ou rapports de comités d’experts. | L. Les données sont insuffisantes (d’un point de vue qantitatif ou qualitatif) et ne permettent pas de formuler une recommandation; cependant, d’autres facteurs peuvent influer sur la prise de décision. |
Valeurs
Mots clés
Recommandations
- 1.Toutes les femmes demandant l’insertion d’un dispositif intra-utérin devraient être avisées de la légère hausse du risque de syndrome inflammatoire pelvien qui est constatée au cours des 20 premiers jours suivant l’insertion. (II-2A)
- 2.Toutes les femmes demandant l’insertion d’un dispositif intra-utérin devraient faire l’objet d’une évaluation (au moyen d’une anamnèse et d’un examen physique) visant à établir leur risque de présenter une infection transmissible sexuellement. Les femmes exposées à un risque accru devraient faire l’objet d’un dépistage avant l’insertion ou au moment de celle-ci; cependant, il n’est pas nécessaire de reporter l’insertion jusqu’à l’obtention des résultats. (II-2B)
- Nous ne disposons pas actuellement d’assez de données pour soutenir la tenue systématique, chez les femmes asymptomatiques, d’un dépistage de la vaginose bactérienne au moment de l’insertion d’un dispositif intra-utérin. (II-2C)
- 4.L’utilisation systématique d’une antibioprophylaxie n’est pas recommandée avant l’insertion d’un dispositif intra-utérin; toutefois, l’utilisation d’une telle mesure pourrait être envisagée dans certaines situations comptant des risques élevés. (I-C)
- 5.Les pratiques standard englobent le nettoyage du col et la stérilisation de tous les instruments qui seront utilisés avant et pendant l’insertion d’un dispositif intra-utérin. (III-C)
- 6.Dans le cadre de la prise en charge d’un syndrome inflammatoire pelvien allant de bénin à modéré, il n’est pas nécessaire de retirer le dispositif intra-utérin pendant le traitement, sauf lorsque la patiente en fait la demande ou en l’absence d’amélioration clinique après 72 heures de traitement approprié au moyen d’antibiotiques. En présence d’un syndrome inflammatoire pelvien grave, le retrait du dispositif intra-utérin à la suite de la mise en oeuvre d’un schéma posologique approprié d’antibiotiques peut être pris en considération. (I-B)
- 7.L’utilisation d’un dispositif intra-utérin constitue une option sûre et efficace en matière de contraception pour ce qui est des femmes séropositives pour le VIH. (I-B)
- 8.Les dispositifs intra-utérins peuvent être considérés comme étant des modes de contraception de première intention pour ce qui est des adolescentes. (I-A)
Article info
Footnotes
La présente opinion de comité a été rédigée par le comité sur les maladies infectieuses, analysée par le comité consultatif de pratique familiale, le comité consultatif des infirmières autorisées, l’initiative en matière de santé des Autochtones et le comité canadien d’obstétrique-gynécologie pédiatrique et de l’adolescence, et approuvée par le comité exécutif et le Conseil de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada.
Tous les collaborateurs nous ont fait parvenir une déclaration de divulgation.
Les recherches documentaires et le soutien bibliographique nécessaires aux fins de la rédaction de la présente directive clinique ont été assurés par Mme Becky Skidmore, analyste de recherche médicale, Société des obstétriciens et gynécologues du Canada.
Ce document fait état des percées récentes et des progrès cliniques et scientifiques à la date de sa publication et peut faire l’objet de modifications. Il ne faut pas interpréter l’information qui y figure comme l’imposition d’un mode de traitement exclusif à suivre. Un établissement hospitalier est libre de dicter des modifications à apporter à ces opinions. En l’occurrence, il faut qu’il y ait documentation à l’appui de cet établissement. Aucune partie de ce document ne peut être reproduite sans une permission écrite de la SOGC.