Résumé
Objectif
Issues
Résultats
Valeurs
Mots clés
ABRÉVIATIONS
ALATNiveaux de résultats | Catégories de recommandations |
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Recommandations
- 1.Toutes les femmes vivant avec le VIH qui planifient connaître une grossesse ou qui deviennent enceintes devraient discuter de leur situation particulière avec des spécialistes du domaine et faire l’objet d’une orientation vers des fournisseurs de soins obstétricaux et des programmes de prise en charge du VIH. De plus, un plan global devrait être formulé pour ce qui est de leurs soins de maternité. (II-2A)
- 2.Toutes les femmes enceintes devraient se voir offrir un dépistage du VIH, s’accompagnant de services adéquats de counseling avant et après la tenue du test, dans le cadre de leurs soins prénataux réguliers, et ce, pour chaque grossesse. La tenue d’un tel dépistage devrait être répétée à chaque trimestre chez les femmes pour lesquelles la présence d’un risque élevé et continu d’infection par le VIH a été identifiée. (II-2A)
- 3.Les femmes enceintes vivant avec le VIH devraient être avisées du fait que, si elles utilisent un traitement antirétroviral combiné de façon méthodique et si elles s’abstiennent d’allaiter, le risque de transmission périnatale est<1 %. (I-A)
- 4.Toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH devraient être traitées au moyen d’un traitement antirétroviral combiné, peu importe leur numération des CD4 et leur charge virale de base. (II-2A)
- 5.Le traitement antirétroviral ne devrait pas être abandonné au cours du premier trimestre pour des raisons obstétricales; toutefois, lorsque la femme en question ne reçoit pas de traitement et en l’absence d’une indication médicale urgente pour ce qui est de la mise en œuvre d’un traitement antirétroviral combiné, cette dernière peut être différée jusqu’à après la 14e semaine de gestation. (III-B)
- 6.Toutes les femmes vivant avec le VIH (tant celles qui comptent toujours une charge virale détectable après avoir été exposées à un traitement antirétroviral que celles qui n’ont pas encore été exposées à des antirétroviraux) devraient être soumises au génotypage du virus et, dans la mesure du possible, à un test de résistance phénotypique de façon à ce que l’on puisse optimiser le traitement antirétroviral. Il est conseillé de consulter des cliniciens expérimentés pour l’interprétation du génotypage et en ce qui concerne toute modification du traitement antirétroviral. Le dépistage du HLA-B*5701, s’il n’a pas déjà été fait, est recommandé au cas où l’on devrait avoir recours à l’abacavir. (II-2B).
- 7.L’utilisation d’un schéma posologique de traitement antirétroviral combiné comptant une base double d’inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (qui comprend un ou plusieurs inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse et un inhibiteur de protéase potentialisé [boosted]) devrait être privilégiée, en raison de la confiance accrue en son innocuité et en son efficacité pendant la grossesse que lui accordent les spécialistes. Dans la mesure du possible, nous devrions avoir recours aux antirétroviraux dont la capacité à traverser le placenta et à atteindre la loge fœtale est connue. (II-2B)
- 8.Dans la mesure du possible, les médicaments pour lesquels l’on ne dispose d’aucune donnée sur l’innocuité devraient être évités au cours de l’organogenèse. L’efavirenz ne devrait pas être prescrit au cours du premier trimestre de la grossesse en raison de sa tératogénicité potentielle; toutefois, lorsque la patiente est déjà exposée et que le tube neural s’est refermé, le traitement à l’efavirenz peut être poursuivi. Le traitement à la névirapine ne devrait pas être entamé pendant la grossesse (à moins qu’il ne s’avère indiqué en raison des profils de résistance de la patiente en question), puisqu’il est alors associé à un taux élevé d’issues indésirables graves; toutefois, un traitement continu à la névirapine ayant été entamé avant la grossesse peut être poursuivi tout au long de celle-ci, lorsque sa tolérance et son efficacité ont été établies. (II-3D)
- 9.Lorsque le traitement antirétroviral est abandonné pour quelque raison que ce soit au cours de la grossesse, tous les médicaments devraient être abandonnés en même temps (à moins que la patiente en question soit traitée au moyen d’inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse; dans un tel cas, une fin de traitement faisant appel à deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse pour une durée d’une semaine est recommandée); de plus, tous ces médicaments devraient être réutilisés simultanément, afin de minimiser le risque de voir apparaître une résistance virale pendant le traitement. Le traitement antirétroviral devrait être remis en œuvre aussi rapidement que possible à la suite de l’abandon, et ce, afin de minimiser le risque de rebond de la virémie et le risque potentiellement accru de transmission verticale. (II-1A)
- 10.Lorsqu’une femme enceinte connaît une nausée de la grossesse d’une intensité considérable, le traitement antirétroviral ne devrait être entamé que lorsque la nausée est adéquatement maîtrisée. La plupart des antinauséeux utilisés pendant la grossesse peuvent être coadministrés avec des antirétroviraux. Lorsque la patiente fait déjà l’objet d’un traitement antirétroviral et qu’elle présente une hyperémèse de la grossesse, tous les antirétroviraux devraient être abandonnés en même temps, pour ensuite être tous remis en œuvre simultanément lorsque la nausée et les vomissements sont maîtrisés (à moins que la patiente en question soit traitée au moyen d’inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse; dans un tel cas, une fin de traitement faisant appel à deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse pour une durée d’une semaine est recommandée [pour prévenir une future résistance aux inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse]). (II-2D)
- 11.Le traitement devrait être personnalisé pour maximiser l’observance du schéma posologique d’antirétroviraux prescrit. (III-A)
- 12.La modification systématique de la posologie du traitement antirétroviral combiné n’est pas recommandée pendant la grossesse. (III-D)
- 13.L’état clinique, virologique et immunologique de la patiente devrait être évalué toutes les quatre à huit semaines, tout au long de la grossesse, et une fois de plus à six semaines postpartum. L’évaluation de la réaction de la patiente au traitement antirétroviral et de l’échec possible de ce dernier devrait s’effectuer en fonction des critères réguliers. La toxicité des antirétroviraux devrait également faire l’objet d’un suivi à ces occasions. Les modalités particulières du dépistage devraient être personnalisées en fonction des toxicités connues du schéma posologique antirétroviral de la patiente. (III-B)
- 14.Comme dans le cas de toutes les femmes enceintes, toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH devraient, sans égard à l’âge et dans le cadre d’un processus de consentement éclairé, se voir offrir une échographie de datation et des services de dépistage génétique prénatal non effractif visant les aneuploïdies fœtales significatives sur le plan clinique les plus courantes. (III-A)
- 15.La tenue d’une échographie obstétricale détaillée à 19-20 semaines de gestation est recommandée. La tenue d’échographies additionnelles (visant à déterminer la croissance fœtale et le volume de liquide amniotique) est recommandée au moins à chaque trimestre ou en fonction des indications obstétricales. (II-3B)
- 16.Comme dans le cas de toutes les femmes enceintes, toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH devraient faire périodiquement l’objet d’un dépistage visant la consommation de substances psychoactives; de plus, la dépendance aux drogues devrait être abordée conjointement avec la prise en charge du VIH, au besoin. (III-A)
- 17.Le mode d’accouchement devrait faire l’objet de discussions détaillées avec toutes les femmes :
- a.Lorsque la patiente fait l’objet d’un traitement antirétroviral optimal et qu’elle présente une suppression acceptable de sa charge virale plasmatique (moins de 1 000 copies/ml) au cours des quatre dernières semaines précédant l’accouchement, la tenue d’un accouchement vaginal est recommandée, en l’absence d’autres indications obstétricales nécessitant la mise en œuvre d’une césarienne. Lorsque la tenue d’une césarienne est recommandée en raison d’indications obstétricales, elle peut être effectuée à 39 semaines, conformément à ce qui est habituel en présence de telles indications. (I-A)
- b.Les femmes qui ne font pas l’objet d’un traitement antirétroviral optimal (p. ex. aucun traitement antirétroviral, monothérapie seulement ou charge virale ne faisant pas l’objet d’une suppression complète) devraient se voir offrir une césarienne planifiée avant l’apparition du travail, soit à environ 38 semaines complètes de gestation. (II-2A)
- a.
- 18.Le traitement à la zidovudine par intraveineuse devrait être entamé dès l’apparition du travail et se poursuivre jusqu’à l’accouchement, conjointement avec un schéma posologique antirétroviral combiné administré par voie orale, et ce, peu importe le mode d’accouchement, le schéma posologique antirétroviral en cours ou la charge virale. (III-B)
- 19.Pendant la période intrapartum, l’administration par voie orale d’une dose unique de névirapine (200 mg) demeure une option en présence de circonstances inhabituelles (c.-à-d. une femme vivant avec le VIH qui n’a pas reçu de traitement antirétroviral prénatal pendant la grossesse). (II-2B)
- 20.Des plans pour la poursuite des soins visant le VIH devraient être formulés pendant la période prénatale et, sauf indication contraire, le traitement antirétroviral maternel devrait se poursuivre après l’accouchement et son utilisation continue devrait être réévaluée par des professionnels offrant des soins aux adultes visant le VIH. (II-1A)
- 21.Les nouveau-nés exposés au VIH devraient recevoir un traitement antirétroviral pendant six semaines pour prévenir la transmission verticale du VIH. (I-A)
- 22.Les praticiens qui offrent des soins aux nouveau-nés ayant été exposés au VIH devraient fournir des services de dépistage diagnostique du VIH en temps opportun : Amplification en chaîne par polymérase visant le VIH à la naissance, à 1 mois et à 3–4 mois, et sérologie visant le VIH à 18 mois. (II-A) De plus, ils devraient assurer le suivi des issues à court et à long terme (p. ex. en demeurant à l’affût du retard du développement et des effets indésirables du traitement antirétroviral). (III-A).
- 23.L’allaitement n’est pas recommandé, peu importe la charge virale plasmatique du VIH et l’utilisation d’un traitement antirétroviral. (I-E)
- 24.La grossesse devrait être inscrite aux programmes de surveillance pour assurer la collecte de données provinciales et nationales qui permettront d’orienter les futures politiques en matière de grossesse. Les femmes qui reçoivent un traitement antirétroviral pendant la grossesse devraient également se voir offrir de participer à des études pertinentes. (III-B)
INTRODUCTION
CONTEXTE
Portée
Panel on Treatment of HIV-Infected Pregnant Women and Prevention of Perinatal Transmission. Recommendations for use of antiretroviral drugs in pregnant HIV-1-infected women for maternal health and interventions to reduce perinatal HIV transmission in the United States. Disponible : http://aidsinfo.nih.gov/contentfiles/lvguidelines/PerinatalGL.pdf. Consulté le 15 juin 2013.
Épidémiologie du VIH périnatal
Panel on Treatment of HIV-Infected Pregnant Women and Prevention of Perinatal Transmission. Recommendations for use of antiretroviral drugs in pregnant HIV-1-infected women for maternal health and interventions to reduce perinatal HIV transmission in the United States. Disponible : http://aidsinfo.nih.gov/contentfiles/lvguidelines/PerinatalGL.pdf. Consulté le 15 juin 2013.
PLANIFICATION PRÉCONCEPTIONNELLE
Panel on Treatment of HIV-Infected Pregnant Women and Prevention of Perinatal Transmission. Recommendations for use of antiretroviral drugs in pregnant HIV-1-infected women for maternal health and interventions to reduce perinatal HIV transmission in the United States. Disponible : http://aidsinfo.nih.gov/contentfiles/lvguidelines/PerinatalGL.pdf. Consulté le 15 juin 2013.
- 1.l’utilisation de méthodes efficaces de contraception par les femmes qui ne souhaitent pas connaître une grossesse;
- 2.la santé préconceptionnelle, y compris l’administration d’acide folique;
- 3.la transmission entre les partenaires pendant la conception; et
- 4.le rôle des antirétroviraux et d’autres médicaments dans le cadre de la planification de la grossesse.
- 1.Toutes les femmes vivant avec le VIH qui planifient connaître une grossesse ou qui deviennent enceintes devraient discuter de leur situation particulière avec des spécialistes du domaine et faire l’objet d’une orientation vers des fournisseurs de soins obstétricaux et des programmes de prise en charge du VIH. De plus, un plan global devrait être formulé pour ce qui est de leurs soins de maternité. (II-2A)
VIH NOUVELLEMENT DIAGNOSTIQUÉ CHEZ UNE FEMME ENCEINTE
- 2.Toutes les femmes enceintes devraient se voir offrir un dépistage du VIH, s’accompagnant de services adéquats de counseling avant et après la tenue du test, dans le cadre de leurs soins prénataux réguliers, et ce, pour chaque grossesse. La tenue d’un tel dépistage devrait être répétée à chaque trimestre chez les femmes pour lesquelles la présence d’un risque élevé et continu d’infection par le VIH a été identifiée. (II-2A)
NOUVEAU DIAGNOSTIC DE GROSSESSE CHEZ UNE FEMME VIVANT AVEC LE VIH
TRAITEMENT ANTIRÉTROVIRAL PENDANT LA GROSSESSE
Panel on Treatment of HIV-Infected Pregnant Women and Prevention of Perinatal Transmission. Recommendations for use of antiretroviral drugs in pregnant HIV-1-infected women for maternal health and interventions to reduce perinatal HIV transmission in the United States. Disponible : http://aidsinfo.nih.gov/contentfiles/lvguidelines/PerinatalGL.pdf. Consulté le 15 juin 2013.
- 1.l’abaissement de la charge virale maternelle au moyen de l’administration d’un TARc pendant la période prénatale;
- 2.l’administration au fœtus d’une prophylaxie préexposition au moyen d’un traitement antirétroviral intrapartum qui traverse rapidement le placenta, afin d’obtenir des taux généraux fœtaux adéquats de médicament; et
- 3.l’administration au nouveau-né d’une prophylaxie postexposition3..
Panel on Treatment of HIV-Infected Pregnant Women and Prevention of Perinatal Transmission. Recommendations for use of antiretroviral drugs in pregnant HIV-1-infected women for maternal health and interventions to reduce perinatal HIV transmission in the United States. Disponible : http://aidsinfo.nih.gov/contentfiles/lvguidelines/PerinatalGL.pdf. Consulté le 15 juin 2013.
- 1.le stade de la grossesse;
- 2.l’état de santé actuel de la femme et ses comorbidités;
- 3.son profil de résistance au VIH;
- 4.l’état des connaissances actuelles au sujet de l’utilisation de médicaments particuliers pendant la grossesse et du risque de tératogénicité,
- 5.des considérations pharmacocinétiques particulières, dont l’altération de la cinétique pendant la grossesse et les questions entourant la capacité des médicaments à traverser le placenta;
- 6.le statut social de la patiente en question et sa consommation ou non de drogues intraveineuses; et
- 7.la capacité de la patiente à faire face au fardeau que représente la prise des pilules antirétrovirales.
- 4.Toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH devraient être traitées au moyen d’un traitement antirétroviral combiné, peu importe leur numération des CD4 et leur charge virale de base. (II-2A)
- 5.Le traitement antirétroviral ne devrait pas être abandonné au cours du premier trimestre pour des raisons obstétricales; toutefois, lorsque la femme en question ne reçoit pas de traitement et en l’absence d’une indication médicale urgente pour ce qui est de la mise en œuvre d’un traitement antirétroviral combiné, cette dernière peut être différée jusqu’à après la 14e semaine de gestation. (III-B)
- 6.Toutes les femmes vivant avec le VIH (tant celles qui comptent toujours une charge virale détectable après avoir été exposées à un traitement antirétroviral que celles qui n’ont pas encore été exposées à des antirétroviraux) devraient être soumises au génotypage du virus et, dans la mesure du possible, à un test de résistance phénotypique de façon à ce que l’on puisse optimiser le traitement antirétroviral. Il est conseillé de consulter des cliniciens expérimentés pour l’interprétation du génotypage et en ce qui concerne toute modification du traitement antirétroviral. Le dépistage du HLA-B*5701, s’il n’a pas déjà été fait, est recommandé au cas où l’on devrait avoir recours à l’abacavir. (II-2B).
- 7.L’utilisation d’un schéma posologique de traitement antirétroviral combiné comptant une base double d’inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (qui comprend un ou plusieurs inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse et un inhibiteur de protéase potentialisé [boosted]) devrait être privilégiée, en raison de la confiance accrue en son innocuité et en son efficacité pendant la grossesse que lui accordent les spécialistes. Dans la mesure du possible, nous devrions avoir recours aux antirétroviraux dont la capacité à traverser le placenta et à atteindre la loge fœtale est connue. (II-2B)
- 8.Dans la mesure du possible, les médicaments pour lesquels l’on ne dispose d’aucune donnée sur l’innocuité devraient être évités au cours de l’organogenèse. L’efavirenz ne devrait pas être prescrit au cours du premier trimestre de la grossesse en raison de sa tératogénicité potentielle; toutefois, lorsque la patiente est déjà exposée et que le tube neural s’est refermé, le traitement à l’efavirenz peut être poursuivi. Le traitement à la névirapine ne devrait pas être entamé pendant la grossesse (à moins qu’il ne s’avère indiqué en raison des profils de résistance de la patiente en question), puisqu’il est alors associé à un taux élevé d’issues indésirables graves; toutefois, un traitement continu à la névirapine ayant été entamé avant la grossesse peut être poursuivi tout au long de celle-ci, lorsque sa tolérance et son efficacité ont été établies. (II-3D)
- 9.Lorsque le traitement antirétroviral est abandonné pour quelque raison que ce soit au cours de la grossesse, tous les médicaments devraient être abandonnés en même temps (à moins que la patiente en question soit traitée au moyen d’inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse; dans un tel cas, une fin de traitement faisant appel à deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse pour une durée d’une semaine est recommandée); de plus, tous ces médicaments devraient être réutilisés simultanément, afin de minimiser le risque de voir apparaître une résistance virale pendant le traitement. Le traitement antirétroviral devrait être remis en œuvre aussi rapidement que possible à la suite de l’abandon, et ce, afin de minimiser le risque de rebond de la virémie et le risque potentiellement accru de transmission verticale. (II-1A)
- 10.Lorsqu’une femme enceinte connaît une nausée de la grossesse d’une intensité considérable, le traitement antirétroviral ne devrait être entamé que lorsque la nausée est adéquatement maîtrisée. La plupart des antinauséeux utilisés pendant la grossesse peuvent être coadministrés avec des antirétroviraux. Lorsque la patiente fait déjà l’objet d’un traitement antirétroviral et qu’elle présente une hyperémèse de la grossesse, tous les antirétroviraux devraient être abandonnés en même temps, pour ensuite être tous remis en œuvre simultanément lorsque la nausée et les vomissements sont maîtrisés (à moins que la patiente en question soit traitée au moyen d’inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse; dans un tel cas, une fin de traitement faisant appel à deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse pour une durée d’une semaine est recommandée [pour prévenir une future résistance aux inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse]). (II-2D)
- 11.Le traitement devrait être personnalisé pour maximiser l’observance du schéma posologique d’antirétroviraux prescrit. (III-A)
- 12.La modification systématique de la posologie du traitement antirétroviral combiné n’est pas recommandée pendant la grossesse. (III-D)
PRISE EN CHARGE ANTEPARTUM
Considérations générales
- •Offrir des soins empathiques et non moralisateurs aux femmes vivant avec le VIH et à leurs enfants, de façon professionnelle17..
- •Traiter tôt et de façon systématique de la nécessité du soutien social, en prévoyant au moins une consultation avec un travailleur social9.,15.. La tenue d’une évaluation exhaustive par un travailleur social a pour but d’identifier les besoins de la patiente et de proposer un soutien et un suivi pertinent sur le plan culturel, au besoin.
- •Assurer le maintien de la confidentialité, y compris en ce qui concerne la parenté17..
- •Encourager le dépistage des partenaires et des enfants précédents lorsque leur statut quant au VIH est inconnu18.. Les besoins médicaux et psychologiques des pères devraient être abordés; ces hommes devraient être orientés vers d’autres fournisseurs de soins de santé, au besoin19..
- •Offrir des conseils quant à l’utilisation de condoms (et faciliter l’accès à de tels contraceptifs) aux fins de la prévention de la transmission du VIH et d’autres infections transmissibles sexuellement20.. Lorsque les deux membres du couple vivent avec le VIH, ils devraient être avisés du risque possible de surinfection qui est associé aux relations sexuelles non protégées21..
- •Respecter les souhaits d’une mère qui refuse de se soumettre à un TARc prénatal après avoir été avisée et conseillée de façon exhaustive. Un plan de soins néonataux devrait être formulé avant l’accouchement17..
Premier trimestre (0-13 semaines)
Consultation initiale | 10–13+6 sem. | 15–17 sem. | 19–20 sem. | 24–26 sem. | 28–30 sem. | 32–36 sem. | Accouchement | 4–6 sem. | ||
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Évaluation immunologique | CD4 | √ | √ opt. | √ opt. | √ | √ opt. | √ | √ | √ | √ |
Charge virale plasmatique VIH | Charge virale VIH | √ | √ opt. | √ opt. | √ | √ opt. | √ | √ | √ | √ |
Dépistage de la pharmaco-résistance et autres | Test génotypique de résistance du VIH † La tenue d’un test génotypique de résistance du VIH est recommandée au moment de la première détermination de la charge virale plasmatique de VIH, au moment de la mise en œuvre du traitement antirétroviral et en présence d’un échec du traitement ou d’une suppression incomplète de la charge virale (>250 copies du VIH/ml). | √ | ||||||||
HLA-B5701 | √ | |||||||||
Évaluation hématologique | Hémogramme et formule leucocytaire | √ | √ opt. | √ opt. | √ | √ opt. | √ | √ | √ | √ |
Épreuves de fonction hépatique | ASAT, ALAT, LDH, bilirubine | √ | √ opt. | √ opt. | √ | √ opt. | √ | √ | √ | √ |
Fonction rénale | Créatinine, BUN | √ | √ opt. | √ opt. | √ | √ opt. | √ | √ | √ | √ |
Phosphatémie | √ | √ opt. | √ opt. | √ | √ opt. | √ | √ | √ | √ | |
Analyse et mise en culture d’urine | √ | √ opt. | √ opt. | |||||||
Glycémie | Glycémie à jeun | √ | ||||||||
Dépistage du diabète gestationnel ∥ Effectuer le dépistage du diabète gestationnel au moyen d’une épreuve de charge (50g) en glucose (glycémie veineuse [GV] 1h) ou d’une épreuve d’hyperglycémie provoquée (75g) par voie orale (GV à jeun, GV 1h, GV 2h)68. Lorsqu’une patiente reçoit un schéma posologique à base d’inhibiteur de protéase (particulièrement si ce traitement est mis en œuvre avant la grossesse), la tenue de ce dépistage peut être envisagée plus tôt que prévu. | √ | |||||||||
Groupe sanguin | Groupe sanguin | √ | ||||||||
Sérologie | IgG CMV | √ | ||||||||
IgG rubéole | √ | |||||||||
IgG toxoplasmose | √ | |||||||||
Syphilis (RPR) | √ | √68 | ||||||||
IgG varicelle | √ | |||||||||
IgG VHA | √ | |||||||||
AgHBs, anti-HBs, anti-HBc | √ | |||||||||
IgG VHC | √ | |||||||||
Échographie et dépistage | Échographie | √ datation prénatal | √ 11–13+6 CN | √ détaillée | √ opt. croissance | √ croissance | √ opt. croissance | |||
PAPP-A | √ | |||||||||
uE3, hCG, AFP, Inhibine A | √ 15–20+6 | |||||||||
Infections transmissibles | TAAN chlamydiose et gonorrhée - col | √ | ||||||||
sexuellement et autres | utérin | |||||||||
Frottis de Pap | √ | |||||||||
Antécédents VHS | √ | |||||||||
Écouvillonnage anorectal –dépistage | ||||||||||
des SGB |
Panel on Treatment of HIV-Infected Pregnant Women and Prevention of Perinatal Transmission. Recommendations for use of antiretroviral drugs in pregnant HIV-1-infected women for maternal health and interventions to reduce perinatal HIV transmission in the United States. Disponible : http://aidsinfo.nih.gov/contentfiles/lvguidelines/PerinatalGL.pdf. Consulté le 15 juin 2013.
- Chitayat D.
- Langlois S.
- Wong S.
- Ordean A.
- Kahan M.
- et al.
Deuxième trimestre (14-27 semaines)
- Chitayat D.
- Langlois S.
- Chitayat D.
- Langlois S.
- Gagnon A.
- Davies G.
- Wilson R.D.
- comité de médecine fœto-maternelle de la SOGC
Troisième trimestre (28-40 semaines)
- Wagner E.C.
- Chaworth-Musters T.
- Berg K.B.
- Albert A.Y.
- van Schalkwyk J.E.
- Maan E.J.
- et al.
- Kakkar F.
- Lamarre V.
- Soudeyns H.
- Dah C.
- Lapointe N.
- Boucher M.
- Patel K.
- Shapiro D.E.
- Brogly S.B.
- Livingston E.G.
- Stek A.M.
- Bardeguez A.D.
- et al.
Plans et mode d’accouchement
- 13.L’état clinique, virologique et immunologique de la patiente devrait être évalué toutes les quatre à huit semaines, tout au long de la grossesse, et une fois de plus à six semaines postpartum. L’évaluation de la réaction de la patiente au traitement antirétroviral et de l’échec possible de ce dernier devrait s’effectuer en fonction des critères réguliers. La toxicité des antirétroviraux devrait également faire l’objet d’un suivi à ces occasions. Les modalités particulières du dépistage devraient être personnalisées en fonction des toxicités connues du schéma posologique antirétroviral de la patiente. (III-B)
- 14.Comme dans le cas de toutes les femmes enceintes, toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH devraient, sans égard à l’âge et dans le cadre d’un processus de consentement éclairé, se voir offrir une échographie de datation et des services de dépistage génétique prénatal non effractif visant les aneuploïdies fœtales significatives sur le plan clinique les plus courantes. (III-A)
- 15.La tenue d’une échographie obstétricale détaillée à 19-20 semaines de gestation est recommandée. La tenue d’échographies additionnelles (visant à déterminer la croissance fœtale et le volume de liquide amniotique) est recommandée au moins à chaque trimestre ou en fonction des indications obstétricales. (II-3B)
- 16.Comme dans le cas de toutes les femmes enceintes, toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH devraient faire périodiquement l’objet d’un dépistage visant la consommation de substances psychoactives; de plus, la dépendance aux drogues devrait être abordée conjointement avec la prise en charge du VIH, au besoin. (III-A)
- 17.Le mode d’accouchement devrait faire l’objet de discussions détaillées avec toutes les femmes :
- a.Lorsque la patiente fait l’objet d’un traitement antirétroviral optimal et qu’elle présente une suppression acceptable de sa charge virale plasmatique (moins de 1 000 copies/ml) au cours des quatre dernières semaines précédant l’accouchement, la tenue d’un accouchement vaginal est recommandée, en l’absence d’autres indications obstétricales nécessitant la mise en œuvre d’une césarienne. Lorsque la tenue d’une césarienne est recommandée en raison d’indications obstétricales, elle peut être effectuée à 39 semaines, conformément à ce qui est habituel en présence de telles indications. (I-A)
- b.Les femmes qui ne font pas l’objet d’un traitement antirétroviral optimal (p. ex. aucun traitement antirétroviral, monothérapie seulement ou charge virale ne faisant pas l’objet d’une suppression complète) devraient se voir offrir une césarienne planifiée avant l’apparition du travail, soit à environ 38 semaines complètes de gestation. (II-2A)
- a.
PRISE EN CHARGE INTRAPARTUM
Prise en charge intrapartum des femmes chez qui la présence du VIH est connue
Panel on Treatment of HIV-Infected Pregnant Women and Prevention of Perinatal Transmission. Recommendations for use of antiretroviral drugs in pregnant HIV-1-infected women for maternal health and interventions to reduce perinatal HIV transmission in the United States. Disponible : http://aidsinfo.nih.gov/contentfiles/lvguidelines/PerinatalGL.pdf. Consulté le 15 juin 2013.
- Money D.
- van Schalkwyk J.
- Alimenti A.
- Sauve L.
- Pick N.
- Caddy S.
- et al.
Panel on Treatment of HIV-Infected Pregnant Women and Prevention of Perinatal Transmission. Recommendations for use of antiretroviral drugs in pregnant HIV-1-infected women for maternal health and interventions to reduce perinatal HIV transmission in the United States. Disponible : http://aidsinfo.nih.gov/contentfiles/lvguidelines/PerinatalGL.pdf. Consulté le 15 juin 2013.
- Mandelbrot L.
- Mayaux M.J.
- Bongain A.
- Berrebi A.
- Moudoub-Jeanpetit Y.
- Bénifla J.L.
- et al.
Prise en charge intrapartum des femmes dont le statut quant au VIH est inconnu et/ou qui sont exposées à un risque continu de contracter le VIH
- 18.Le traitement à la zidovudine par intraveineuse devrait être entamé dès l’apparition du travail et se poursuivre jusqu’à l’accouchement, conjointement avec un schéma posologique antirétroviral combiné administré par voie orale, et ce, peu importe le mode d’accouchement, le schéma posologique antirétroviral en cours ou la charge virale. (III-B)
- 19.Pendant la période intrapartum, l’administration par voie orale d’une dose unique de névirapine (200 mg) demeure une option en présence de circonstances inhabituelles (c.-à-d. une femme vivant avec le VIH qui n’a pas reçu de traitement antirétroviral prénatal pendant la grossesse). (II-2B)
PRISE EN CHARGE POSTPARTUM
- Read J.S.
- Tuomala R.
- Kpamegan E.
- Leveno K.J.
- Spong C.Y.
- Rouse D.J.
- et al.
- Kaida A.
- Forrest J.
- Money D.
- et al.
Panel on Treatment of HIV-Infected Pregnant Women and Prevention of Perinatal Transmission. Recommendations for use of antiretroviral drugs in pregnant HIV-1-infected women for maternal health and interventions to reduce perinatal HIV transmission in the United States. Disponible : http://aidsinfo.nih.gov/contentfiles/lvguidelines/PerinatalGL.pdf. Consulté le 15 juin 2013.
Toronto General Hospital Immunodeficiency Clinic. Drug interaction tables. Disponible : http://www.hivclinic.ca/main/drugs_interact.html. Consulté le 15 juin 2013.
- 20.Des plans pour la poursuite des soins visant le VIH devraient être formulés pendant la période prénatale et, sauf indication contraire, le traitement antirétroviral maternel devrait se poursuivre après l’accouchement et son utilisation continue devrait être réévaluée par des professionnels offrant des soins aux adultes visant le VIH. (II-1A)
PRISE EN CHARGE DU NOUVEAU-NÉ
Panel on Treatment of HIV-Infected Pregnant Women and Prevention of Perinatal Transmission. Recommendations for use of antiretroviral drugs in pregnant HIV-1-infected women for maternal health and interventions to reduce perinatal HIV transmission in the United States. Disponible : http://aidsinfo.nih.gov/contentfiles/lvguidelines/PerinatalGL.pdf. Consulté le 15 juin 2013.
- 21.Les nouveau-nés exposés au VIH devraient recevoir un traitement antirétroviral pendant six semaines pour prévenir la transmission verticale du VIH. (I-A)
- 22.Les praticiens qui offrent des soins aux nouveau- nés ayant été exposés au VIH devraient fournir des services de dépistage diagnostique du VIH en temps opportun : Amplification en chaîne par polymérase visant le VIH à la naissance, à 1 mois et à 3-4 mois, et sérologie visant le VIH à 18 mois. (II-A) De plus, ils devraient assurer le suivi des issues à court et à long terme (p. ex. en demeurant à l’affût du retard du développement et des effets indésirables du traitement antirétroviral). (III-A).
- 23.L’allaitement n’est pas recommandé, peu importe la charge virale plasmatique du VIH et l’utilisation d’un traitement antirétroviral. (I-E)
- 24.La grossesse devrait être inscrite aux programmes de surveillance pour assurer la collecte de données provinciales et nationales qui permettront d’orienter les futures politiques en matière de grossesse. Les femmes qui reçoivent un traitement antirétroviral pendant la grossesse devraient également se voir offrir de participer à des études pertinentes. (III-B)
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Footnotes
La présente directive clinique a été rédigée par le comité sur les maladies infectieuses, analysée par le comité consultatif des médecins de famille et le comité sur l’initiative en matière de santé des Autochtones, et approuvée par le comité exécutif et le conseil de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada.
Tous les collaborateurs nous ont fait parvenir une déclaration de divulgation.
Ce document fait état des percées récentes et des progrès cliniques et scientifiques à la date de sa publication et peut faire l’objet de modifications. Il ne faut pas interpréter l’information qui y figure comme l’imposition d’un mode de traitement exclusif à suivre. Un établissement hospitalier est libre de dicter des modifications à apporter à ces opinions. En l’occurrence, il faut qu’il y ait documentation à l’appui de cet établissement. Aucune partie de ce document ne peut être reproduite sans une permission écrite de la SOGC.
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- PreviewMoney D, Tulloch K, Boucoiran I, Caddy S; comité sur les maladies infectieuses de la SOGC. Lignes directrices pour ce qui est des soins à offrir aux femmes enceintes qui vivent avec le VIH et des interventions visant à atténuer la transmission périnatale : Résumé directif. Directive clinique de la SOGC n° 310, août 2014. J Obstet Gynaecol Can 2014;36(8):735–751.
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