Résumé
Objectifs
Issues
Résultats
Valeurs
Mots clés
Recommandations
- 1.La tenue d’une exploration visant l’infection au parvovirus B19 est recommandée dans le cadre du bilan standard mis en œuvre dans les cas d’anasarque fœtoplacentaire ou de décès fœtal intra-utérin. (II-2A)
- 2.Le dépistage de l’immunité au parvovirus n’est pas systématiquement recommandé dans le cadre des grossesses n’étant exposées qu’à de faibles risques. (II-2E)
- 3.Les femmes enceintes qui sont exposées au parvovirus B19 ou qui en viennent à présenter des symptômes associés à l’infection à ce dernier devraient faire l’objet d’un examen visant à établir (par la détermination de leur statut quant à l’immunoglobuline G et à l’immunoglobuline M du parvovirus B19) si elles sont vulnérables à l’infection (non immunisées) ou si elles présentent bel et bien une infection en cours. (II-2A)
- 4.Lorsque les résultats sont positifs en ce qui concerne la présence de l’immunoglobuline G du parvovirus B19 et qu’ils sont négatifs en ce qui concerne celle de l’immunoglobuline M, la patiente en question est alors immunisée; son fournisseur de soins peut donc la rassurer en lui indiquant qu’elle n’en viendra pas à connaître cette infection pendant la grossesse et que le virus ne donnera pas lieu à des conséquences indésirables pendant celle-ci. (II-2A)
- 5.Lorsque les résultats sont négatifs tant en ce qui concerne l’immunoglobuline G que l’immunoglobuline M du parvovirus B19 (et que la période d’incubation est terminée), la patiente n’est alors pas immunisée et n’a pas contracté l’infection. Bien que l’on doive lui conseiller de minimiser le risque d’exposition au travail et à la maison, rien n’indique que le retrait du milieu de travail atténue le risque de transmission. (II-2C) La tenue d’autres études visant à explorer les façons d’atténuer le risque d’exposition (y compris le risque d’exposition professionnelle) est recommandée. (III-A)
- 6.Lorsqu’une infection récente au parvovirus B19 a été diagnostiquée, l’orientation de la patiente en question vers un obstétricien ou un spécialiste de la médecine fœto-maternelle devrait être envisagée. (III-B) Des services de counseling à l’égard des risques de transmission fœtale, de mort fœtale et d’anasarque devraient lui être offerts. Des échographies en série devraient être menées toutes les 1 à 2 semaines, jusqu’à 12 semaines à la suite de l’infection, pour détecter l’apparition d’une anémie (en ayant recours à la mesure du pic de vitesse systolique de l’artère cérébrale moyenne par étude Doppler) et d’une anasarque. (III-B) Lorsqu’une anasarque ou des signes d’anémie fœtale en viennent à se manifester, la patiente devrait être orientée vers un spécialiste étant en mesure de procéder à un prélèvement de sang fœtal et une transfusion intravasculaire devrait être mise en œuvre. (II-2B)
Niveaux de résultats | Catégories de recommandations |
---|---|
|
|
Article info
Footnotes
La présente directive clinique a été rédigée par le comité de médecine fœto-maternelle, analysée par le comité sur les maladies infectieuses et le comité consultatif de médecine familiale, et approuvée par le comité exécutif et le Conseil de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada.
Tous les collaborateurs nous ont fait parvenir une déclaration de divulgation.
Ce document fait état des percées récentes et des progrès cliniques et scientifiques à la date de sa publication et peut faire l’objet de modifications. Il ne faut pas interpréter l’information qui y figure comme l’imposition d’un mode de traitement exclusif à suivre. Un établissement hospitalier est libre de dicter des modifications à apporter à ces opinions. En l’occurrence, il faut qu’il y ait documentation à l’appui de cet établissement. Aucune partie de ce document ne peut être reproduite sans une permission écrite de la SOGC.